Création d’entreprise : 3 démarches à ne surtout pas oublier
La création d’entreprise est une tâche particulièrement chronophage pour les jeunes entrepreneurs. Depuis la naissance de l’idée jusqu’à sa concrétisation, c’est un long parcours qui se décline en différentes étapes incontournables… Entrepreneurs, voici trois démarches importantes dans le processus de mise en place de votre société.
N’oubliez pas de souscrire une assurance professionnelle
En France, l’assurance professionnelle est exigée pour tous les travailleurs qui exercent dans un domaine à risque. Cette couverture intervient pour vous aider à réparer les biens en cas de dommages imprévus dans l’exercice de votre métier. En ce qui concerne les structures qui traitent une grande quantité de données numériques sensibles, c’est aussi une solution de protection en cas de perte d’informations.
Parmi les formules proposées, il y a :
- la responsabilité civile professionnelle,
- l’assurance prévoyance,
- la protection juridique professionnelle,
- l’assurance pour matériel informatique,
- la mutuelle santé,
- la mutuelle d’entreprise.
Les assureurs adaptent les formules selon le profil du professionnel. En fonction de votre secteur d’activité, on peut ajouter ou retirer des garanties à votre contrat. De préférence, pour obtenir plus d’explications sur la formule idéale, optez pour les services d’un site spécialisé en assurance professionnelle en ligne. Un courtier vous répondra dans un court délai. Le service offert est d’excellente qualité et ne nécessite pas de déplacement.
L’obtention des permis et des licences nécessaires
Les licences et les permis diffèrent selon le secteur d’activité. On commence toujours par le choix du statut juridique. Celui-ci dépend du chiffre d’affaires de la société, de ses actionnaires et de sa nature. Beaucoup d’entrepreneurs ont recours à des conseillers juridiques pour s’assurer de respecter rigoureusement la loi dans la rédaction de ce document. Cette étape est immédiatement suivie par le dépôt de fonds, l’évaluation du capital social et la publication d’une annonce légale dans un journal local. Au terme de cette démarche, vous devez transmettre le dossier de création de la société au CFE.
Après avoir choisi la forme juridique de votre entreprise, il faut procéder à son immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) pour obtenir un numéro SIRET ainsi que le code APE. À cela s’ajoutent les démarches fiscales et sociales, l’obtention des licences et des autorisations liées à votre activité ainsi que la mise en place de la comptabilité.
Par ailleurs, il est important de connaître les différentes formes d’entreprises possibles en France. Il y a l’EI pour les microentrepreneurs, l’EURL qui est unipersonnelle et la SARL pour les sociétés. Quant aux projets de grande envergure où le capital minimal exigé est de 37 000 €, le statut SA convient davantage.
L’ouverture d’un compte bancaire professionnel est-elle obligatoire ?
L’ouverture d’un compte bancaire professionnel est importante pour réaliser les opérations dans le cadre de vos activités. En France, la loi oblige tous les entrepreneurs à se conformer à cette règle. Cependant, selon les statuts, il est possible de faire quelques exceptions. Par exemple, les microentrepreneurs peuvent créer un compte courant, au lieu de se conformer aux services spéciaux proposés par les établissements bancaires. Toutefois, s’ils optent pour cette solution, ils ont l’obligation de séparer les transactions professionnelles des opérations personnelles.
Du côté des commerçants, la règle change légèrement. Ils ont la possibilité de créer un compte professionnel directement ou d’ouvrir un compte courant dédié à leur activité. Les plus avisés choisissent souvent la première option pour bénéficier de tous les avantages qui vont avec.
Par ailleurs, les sociétés de capitaux, les professionnels libéraux et les artisans sont tenus à l’obligation d’ouvrir un compte bancaire professionnel pour retracer toutes les transactions.