La notion de richesse : qu’est-ce que c’est ?
L’idéal qui régit notre monde est celui de la richesse, sans que l’on sache toujours bien comment la définir. Son identification est réduite au champ monétaire, dans la mesure où on considère que celui qui possède beaucoup d’argent est riche. Mais comment peut-on vraiment définir le mot « richesse » ? Comment peut-on l’identifier ? Peut-on la créer ? Et comment peut-on la mesurer ?
Qu’est-ce qu’on entend par richesse?
La richesse se définit par les ressources qui proviennent de vos propres fortunes ou patrimoines, qu’ils soient de l’argent ou des biens matériels. Sans cette abondance de ressources, une personne ou un pays se retrouve dans la pauvreté.
Elle peut aussi désigner l’état économique ou la puissance économique d’un pays.
On peut évaluer qu’une personne, un pays ou un groupe est riche selon la nature, la quantité et l’importance de ses biens.
Pour une personne physique, la richesse peut être évaluer ou compter par l’utilité de ses biens et non par sa valeur; et par le niveau de vie de la population et le PIB (Produit Intérieur Brut) pour un pays.
Comment peut-on identifier les types de richesses ?
La richesse d’une nation ou d’un pays.
La richesse d’un pays se distingue facilement grâce à sa puissance économique et sa politique de gouvernance. Plus l’économie d’un pays est élevée, plus le pays est riche. Ce dernier peut être évalué par l’intermédiaire du PIB (Produit intérieur brut).
Selon Adam Smith, la principale source de richesse d’une nation est le travail et la division de travail. Le temps de travail investi et les efforts fournis font de ce fait les principales valeurs de la richesse.
La richesse personnelle
Être riche c’est, d’abord, pouvoir profiter pleinement des satisfactions que nous apportent nos fortunes. C’est donc l’état de patrimoine d’un homme quelconque qui lui permet de sortir de l’état de pauvreté pour franchir le seuil de la richesse.
Comment crée-t-on la richesse et comment la mesurer ?
Beaucoup de facteurs entrent en jeu pour atteindre le seuil de la richesse comme la création d’entreprise. Ceci a été généralement mis en place pour diminuer le taux de la pauvreté dans un pays et pour aider la population à être plus actif.
La diversité des producteurs riches.
La création des richesses repose en partie sur les entreprises qui se différencient en fonction de leur statut, de la propriété de leur capital, du nombre d’employés, mais aussi des valeurs qu’elles poursuivent.
Ces entreprises généralement privées génèrent des biens et des services qu’on appelle « production marchande » qui sera destinée à être vendue sur le marché pour avoir plus de bénéfice.
Les formes de productions qui définissent la richesse
On peut voir deux formes de productions :
– la production marchande est l’ensemble des biens et services destinés à être vendus sur le marché pour concrétiser des bénéfices. La production des entreprises est une production marchande.
– la production non marchande provient essentiellement de l’État. C’est donc les biens et services proposés gratuitement ou à un prix inférieur à la moitié de leur coût de production. De ce fait, la production des administrations publiques est non marchande contrairement aux entreprises privées.
Les méthodes de productions pour devenir riche
Les sociétés produisent en fonction des coûts de production. Pour présenter des biens et services, la société peut avoir recours à de nombreux facteurs de production : des ressources naturelles, du travail effectué par des salariés, des machines et de la technologie. En tout, la méthode que choisit une organisation est donc la façon dont les facteurs de production sont utilisés pour réaliser la production.
Les limites de définition de la richesse
- Le chiffre d’affaires: correspond à la valeur de la production marchande vendue par une entreprise sur un marché. Ce dernier permet de prendre la mesure de ce qui a été vendu.
- La valeur ajoutée: un indicateur économique de la création de richesse d’une entreprise qui a pour rôle de calculer le TVA et de mesurer le PIB (Produit d’Intérieur Brut) d’un pays.
- Le bénéfice: c’est l’indice qui permet de distinguer les gains de revenus obtenus par la société une fois les charges payées (impôts, salaires…).
Quelques différentes théories sur la vision de la richesse.
- Pour Montesquieu : Pour devenir riche, une nation doit entretenir un gouvernement modéré, régi par des lois fixes, et comporter assez d’inégalités ouvertes pour que l’initiative trouve l’ordre rationnel et le stimulant dont elle ne saurait se passer. La forme et l’exercice du pouvoir importent au moins autant que la gestion des capitaux et l’organisation du travail.
- Pour Dominique Meda quant au développement à engager en termes de « civilisation », en lieu et place du concept vide de mondialisation, l’auteur lui assigne comme but « d’accroître la richesse générale ». On comprend qu’il s’agit d’une croissance plus juste, mieux répartie, et dans laquelle l’économie serait l’un des moyens et non la fin.
Comment peut-on mesurer la richesse d’un pays ?
Le PIB ou le Produit Intérieur Brut permet de mesurer à la fois la production et sa croissance. Mais aussi, le PIB permet d’évaluer les ressources et patrimoines d’un pays sans oublier sa croissance économique à long terme sans se soucier des variations de prix qui pourrait y avoir. En tout, le PIB permet d’évaluer l’économie d’un pays et le niveau de vie de chaque population.
Conclusion
En somme, le monde d’aujourd’hui ne cesse d’évoluer et la richesse est la seule chose qu’on cherche et pour laquelle on travaille. La richesse d’un homme peut être estimée à partir de son niveau de vie : son patrimoine et son revenu mensuel. La joie, le bonheur, cet état de plénitude intérieure particulier à chacun, constitue notre principale quête sur terre.